CONFÉRENCES ET REPAS
La
Compaignie de l'Ypocras a contribué à de nombreux repas
historiques, le plus souvent médiévaux. Ils concernaient parfois
un large public avec pour objectif la découverte de notre histoire
de l'alimentation et des changements surprenants des pratiques
culinaires dans notre région.
Certains furent donnés au château, comme cet article de la République de Seine-et-Marne évoque le repas de novembre 1995 beaucoup au domicile d'un de nos compaings, juste pour le plaisir d'essayer de nouvelles recettes et de partager des découvertes. Dans le cadre d'une politique forte d'intégration des arts du goût dans les « classes à projet artistique et culturel », initiée par Jack Lang en 2000, la compaignie apporta sa contribution à des repas et conférences de formation des enseignants au Lycée hôtelier Montaleau (94370 Sucy-en-Brie), puis dans d'autres établissements de l'académie de Créteil.
|
Des professeurs de cuisine du
lycée hôtelier Montaleau ont pris contact avec la Compaignie pour
évaluer la possibilité d'organiser une présentation de
l'alimentation au moyen-âge avec un repas préparé avec leurs
élèves. La délégation académique à l’éducation artistique et à
l’action culturelle (Daac)
coorganisera ce projet en mars 2004. Le repas fut présenté dans
son contexte médiéval le matin, et fut suivi d'une conférence de Patrick
Rambourg l'après-midi.
Un document fut élaboré fournissant les indications utiles à la réalisation des plats avec les contraintes et possibilités d'une cuisine moderne de lycée professionnel.
|
La cretonnée de fèves | Manchons de volaille et rôti de porc et leurs cinq sauces | 4ème. service dans une assiette |
Des repas au château ou ailleurs, nous ne les comptons plus, mais le plus souvent, c'est chez nous, entre bonnes compaignes et bons compaings, que nous nous rassemblons pour expérimenter de nouvelles recettes et fêter ensemble les anciens plaisirs de la table | |
Petit coin fleuri de notre plessis | Récolte pour une belle porée verte |
Pour faire du bon verjus | Pour un futur brouet de verjus |
Ancêtre du "pot-au-feu" : la cuisson au coquemar. À gauche d'authentiques coquemars moldaves contemporains, à droite, une marmite tripode et un grand coquemar (poterie des Grands bois). Le ventre est vernissé au cuivre pour mieux absorber la chaleur | Ajout d'une préparation safranée. Le coquemar permet une cuisson mijotée lente. Il contient l'eau, le bouillon, et la viande, c'est à dire la partie solide, de la chair ou des légumes. Consulter le lexique. |
Il faut goûter la saulce | On tient les petits pastés au chaud |
À table ! On a corné l'eau : mains lavées à table à l'eau de sauge. Ce soir là, on fait découvrir la rue, très odorante. | Les services se succèdent |
Les écuelles se vident... |
...dans la joie et la bonne humeur. |